C’est ma toute première expérience “Black Tape Project”. Après que Raphaëlle se soit maquillée (au passage elle a fait un travail remarquable) on s’est mis au design. On a tout d’abord protégé l’entre-jambe et les tétons. Ensuite on c’est lancé dans une improvisation totale (presque… je vais vous expliquer).
La pose des premiers bouts de ruban était un peu étrange au début. Nous avons tous déjà posé du scotch, mais sur un être humain, c’est une expérience, une découverte très originale. Et j’adore !
Au bout de quelques minutes j’ai pris conscience que Raphaëlle était ma toile pour cette création, et nous étions finalement très à l’aise sur la préparation.
On a bien rigolé pendant l’heure et demi de pose, en échangeant sur la situation, et il faut se l’avouer avec les chatouilles involontaires lors de la pose. Camilo, le partenaire de Raphaëlle, m’a bien aidé également pour la pose sur mes indications. Et j’en profite pour le remercier encore.
Pour l’inspiration en total improvisation, j’avais déjà en tête les réalisations de Joel Alvarez, créateur de ” The Black Tape Project “. Ensuite je me suis inspiré de mes cours de dessins pour représenter les volumes, les impressions de masse, de légèreté, les volumes et les lignes. Le design est pour le coup volontairement asymétrique pour tester des styles de designs différents.
Et ce n’est vraiment pas évident. Mais l’inspiration viens vite. Après il faut découper les rubans, les coller, ou commencer à coller et couper à la taille voulue. Et surtout ne pas se coller les doigts en enroulant par inadvertance un long bout du rouleau autour des doigts.